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skin.ny love (asveig)

Vilde M. Llewellyn
j'ai reçu une lettre : 40
Vilde M. Llewellyn
vivants :: nausicaä de la vallée du vent

Lun 22 Mai - 20:02
Vilde M. Llewellyn
Blow a kiss, fire a gun. All we need is somebody to lean on. What will we do when we get old? Will we walk down the same road? Will you be there by my side? Standing strong as the waves roll over. We were bold and young, all around the wind blows. We would only hold on to let go ...
J'errais dans les rues de la ville à la recherche de réponses que je ne pouvais obtenir, pendant de longs mois j'avais cherché sans relâche la cause de mon erreur. en vain. La désagréable impression de sombrer tous les jours un peu plus dans les abysses me prenait aux tripes, j'avais finalement abandonné tout espoir de trouver des réponses, mes réponses. J'avais merdé. Je ne savais même pas comment j'avais pu merder à ce point mais le résultat était sous mes yeux, je revoyais les corps sans vie de ma famille, de mon époux, je ressentais les larmes couler à flot sur mes joues et mon impuissance, parce que ce résultat là c'était de ma faute. Je passais ma vie à errer dans l'espoir que l'air frais de ma ville natale vienne me remettre les idées en place, vienne m'entourer d'un voile protecteur ; dans ma nouvelle vie j'étais démunie, je me sentais aussi faible que lâche. J'écrivais sans relâche des nouveaux scénarios pour des films d'horreur parce que ma vie était devenue l'un d'eux, parce que je me complaisais dans l'horreur qui était ma nouvelle maison, ma nouvelle façon de vivre. Dans la ruelle des anciens je me sentais seule, je savais que personne ne viendrait m'accoster pour tenter de me coller un sourire sur le visage, la sensation de bonheur ne m'envahissait plus, elle m'était étrangère. Mes yeux se posaient sur la façade délabrée d'un café, je poussais la porte pour laissait l'odeur des arômes s'insinuer dans mes narines, me faisant tousser, tout était trop fort par ici, le goût, comme les odeurs. La voix des norvégiens quand le whisky venait à couler dans leur gorge, elle était trop forte aussi. Mais ça me suffisait, parce qu'on me foutait la paix. Je commandais un chocolat viennois, c'était enfantin mais le café me brûlait la gorge par son amertume, j'étais malade j'avais besoin du réconfort du sucre. Des silhouettes familières défilaient devant mes yeux sombres, vides, dépourvues de lueur de gaieté, parmi cette foule qui se pressait devant moi l'une des silhouettes était plus familière que les autres, m'arrachant presque un sourire alors que du bout des lèvres son prénom mélodieux venait de s'échapper « asveig ».

©Pando
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Asveig Bøhn
j'ai reçu une lettre : 52
Asveig Bøhn
vivants :: le château ambulant

Lun 22 Mai - 22:11
Asveig Bøhn

Skin.ny love
( vilde & asveig )

Journées étranges. Trop compliquées. Tu comprends plus ce qu’il se passe. Tu sais plus, tu sais même pas si t’as jamais su. Parce que peut-être que non. Peut-être que non. Et t’es dans un coin de ta chambre, et il frappe à la porte. Il te demande d’arrêter de pleurer. D’arrêter de te frapper les poings contre les murs. Si seulement c’était possible de discerner le vrai du faux comme ça. Mais c’est pas si simple, ah non. Non, c’t’enfoiré, il a bien fait les chose. Celui qu’a fait ça. Qu’ce soit le destin, le karma, Dieu ou autre chose, il a bien préparé son coup. Les blessures physique, tu peux pas t’rattacher à ça, tu peux plus. Et il crie d’arrêter. Il dit qu’il comprend, mais que c’est la réalité. Que c’est qu’un rêve, le reste. Mais toi, tu comprends pas. Tu peux pas comprendre. Pas tant que t’en seras sûre. Parce que ça te fait flipper c’t’histoire. Parce que tu détestes ça. Tu détestes pas savoir.
Tu sors de la chambre, vous la partagez. Répugnant. Tu traces devant, sans lui laisser le temps de te retenir. Et tu cours. Pas trop loin. Pas trop vite non plus. Parce que tu veux lui laisser peut-être la chance de t’appeler. Mais il le fait pas, l’enfoiré. Il te regarde partir. Il baisse les yeux, et retourne chez vous. T’as pas envie qu’il pleure. Que ce soit la réalité ou pas, que ce soit le rêve ou… Il reste quelqu’un proche de toi. Quelqu’un que tu dois pas faire pleurer. Jamais.
Mais tu continues de marcher. Parce que merde, t’as pas d’autre ici. Qu’est-ce tu veux faire ? Y’a pas moyen de retourner là-bas, non. Non. Tu veux pas retourner dans cette chambre. Le voir lui, face à toi, te regarder comme ça. C’est pas bien. C’est malsain.
Alors tu te diriges vers le bar. Et t’entres. Et tu commandes à boire. De l’alcool. Fort. Et tu commandes encore. Et encore. Et tu t’faufiles entre les gens. Et tu rigoles. Parce qu’il commence à faire nuit. Et qu’tu pourrais utiliser ce moment pour réfléchir à un endroit où faire la fête. Mais tu sais juste que tu vas aller pioncer, comme une conne, et qu’tu te réveilleras.
Asveig”. Tu te retournes. Et tu souris. Bourrée. “Viiile. De. Vil.De. Devil.” Oh. “Ton prénom à l’envers, ça fait diable en Anglais. Vade Retro Satanas.” Et tu rigoles, comme une gamine. Comme une conne. “Désolée. J’ai bu.” Et tu t’approches d’elle, tu passes ton bras autour de tes épaules, et tu la regardes, en souriant. Tu dois être là pour elle. Vraiment. Elle a besoin de toi. Peut-être.
code by hanska.
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Vilde M. Llewellyn
j'ai reçu une lettre : 40
Vilde M. Llewellyn
vivants :: nausicaä de la vallée du vent

Mar 23 Mai - 13:01
Vilde M. Llewellyn
Blow a kiss, fire a gun. All we need is somebody to lean on. What will we do when we get old? Will we walk down the same road? Will you be there by my side? Standing strong as the waves roll over. We were bold and young, all around the wind blows. We would only hold on to let go ...
Mon monde s'était effondré, en revenant dans le coin j'avais pensé retrouver un semblant de bien-être mais mon faux-sourire avait quitté mon visage, ne laissant qu'amertume et dégoût ; je me dégoutais pour mes bêtises, la connerie humaine qui m'avait engourdie le cerveau. Personne n'avait été là pour me ramasser à la petite cuiller, les médecins avaient posé leurs mains puissantes sur mon épaule en me conseillant d'être suivie par un psychologue alors qu'ils ne connaissaient rien à ma vie, ils ne savaient pas que c'était de ma faute. entièrement. Je vivais dans la culpabilité depuis leur mort et songeais parfois à les rejoindre dans les profondeurs du trépas. Je me plaignais sans cesse de ce que je n'avais plus, j'étais démunie. Ma carcasse se trimballait de bars miteux en bars miteux dans l'espoir que l'on me fiche la paix parce que je n'avais pas envie de parler de tout ça, mes sombres secrets j'avais l'intention de les emporter dans ma tombe. J'avais pris une retraite anticipée, adieu ma sublime carrière militaire et ma reconversion me collait à la peau, je mettais sur papiers ce que je vivais tous les jours, mon monde d'horreur. Mon boulot c'était de faire flipper des adolescents dans une salle de cinéma. Je méritais bien un chocolat viennois pour me faire passer l'envie de recommencer mes conneries, le liquide brûlant agressait ma gorge mais je m'en moquais, je me moquais de tout ce qui pouvait bien se passer autour de moi. sauf d'elle. parce qu'elle elle était là pour moi, même si j'avais pas forcément envie de lui parler et que son état actuel était pire que le mien, elle était là et c'était suffisant. « Viiile. De. Vil.De. Devil. » je haussais un sourcil en la regardant, elle empestait l'alcool et j'esquissais un mouvement de recul alors que l'odeur chatouillait mes narines et me donnait envie de régurgiter la chantilly que j'avais avalé « Ton prénom à l’envers, ça fait diable en Anglais. Vade Retro Satanas. » sa remarque m'arrachait un sourire amusé, ouais ça faisait diable en anglais, mes parents avaient trouvé le prénom parfait, il me collait à la peau, j'étais le diable incarné, j'avais envoyé ma famille dans les bras de la mort, aller simple. « Désolée. J’ai bu. » je secouais la tête, c'était pas le moment. J'étais plus en état de m'occuper d'elle, de l'empêcher de boire, je ne savais même pas pourquoi elle buvait, je soupirait en glissant une main sous son menton « déconnes pas asveig, arrêtes de picoler tu vas foutre en l'air ton foie. » son bras glissé autour de mon épaule ne me rassurait pas au sujet de son état, elle faisait des efforts pour moi, j'en avais conscience, mais c'était pas le moment.

©Pando
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Asveig Bøhn
j'ai reçu une lettre : 52
Asveig Bøhn
vivants :: le château ambulant

Mer 24 Mai - 23:53
Asveig Bøhn

Skin.ny love
( vilde & asveig )

Et t’façon, même si c’est pas le cas, qu’est-ce que t’en as à faire toi ? Si elle a pas besoin de toi ? Tss. T’as juste envie de boire. De boire jusqu’à tomber. Jusqu’à t’endormir ouais. Pour rêver. Pour retourner dans la réalité. Pour un des deux. Pour oublier ce sentiment de dégoût. Pour arrêter d’avoir envie de gerber à chaque fois que t’imagines passer tes mains sur son corps. Ouais. Juste partir, loin. Jamais plus le voir. Ah, ce s’rait bien ça oui. Oui, ce s’rait génial. Et puis, tu t’dis que si elle a pas besoin de toi, que si c’est pas pour ça qu’tu restes là, c’est peut-être que toi, t’as besoin d’elle. Ouais. Probablement. T’as besoin d’une valeur sûre. Ouais. Elle, elle est sûre. Parce qu’elle, elle est là qu’à un endroit, pas dans les deux. Et elle, c’est un repère. Sûr. Au moins, elle est qu’à un endroit. Oui. C’est bien.
Vilde, elle te relève le menton, et tu lui souris. Elle est belle, Vilde. Elle a toujours été belle Vilde. “déconnes pas asveig, arrêtes de picoler tu vas foutre en l'air ton foie.” qu’elle te dit. Mais toi, très sincèrement, ça t’fait marrer plus qu’autre chose. Ouais ouais. Qu’est-ce t’en as à foutre de ton foie. Là, c’est ton cerveau qu’est sérieusement en danger. Et pas à cause de l’alcool. A cause d’autre chose. De quelqu’un d’autre. Alors tu rigoles. Pas bruyamment, tu restes civilisée, un minimum. Un minimum. Parce que tu t’appuies sur elle, presque tu t’écroules, en rigolant, toute seule. Comme une conne. “Ah, Vilde, si tu savais c’que j’m’en bas les steaks de mon foie.  Je… Je… J’vais gerber.” Et oui, tu vomis. Pas sur elle, non. Par terre. Le patron du bar, il t’regarde, il est déprimé un peu. Mais il t’connait, il sait pourquoi tu réagis comme ça. Alors il laisse passer. C’est juste que demain, tu nettoyeras. Et tu r’vomiras le soir, au même endroit. “Hey. Hey Vilde. Je suis là pas vrai ? Et toi aussi ? Enfin genre ? Je rêve ou c'est bien vrai ? Faut qu’je sache si j’me suis tapée mon frère. Faut qu’je sache si...” Une autre descente. Par terre. Mais cette fois, t’sais pas. Tu pleures aussi un peu. T’es mal. Oh merde, c’que t’es mal. Vraiment. Vraiment. Mal.
code by hanska.
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Vilde M. Llewellyn
j'ai reçu une lettre : 40
Vilde M. Llewellyn
vivants :: nausicaä de la vallée du vent

Ven 26 Mai - 15:11
Vilde M. Llewellyn
Blow a kiss, fire a gun. All we need is somebody to lean on. What will we do when we get old? Will we walk down the same road? Will you be there by my side? Standing strong as the waves roll over. We were bold and young, all around the wind blows. We would only hold on to let go ...
Je me souvenais de la sensation de tristesse qui m'avait envahie lorsque, plus jeune, j'avais quitté la ville au bras de mon époux, sans un regard en arrière, sans le moindre regret, déterminée à prendre un nouveau départ, à fonder une famille qui serait la mienne pour toujours. Je n'étais plus la femme forte que j'étais par le passé, la stratège militaire toujours prête à mettre en place des plans d'actions, sûre d'elle et la tête sur les épaules, tout cela n'était qu'une ombre lointaine, vestige d'un passé glorieux. Ma carcasse maintenant traînée dans les bars miteux, je ne pouvais que enchaîner les paquets de cigarettes en faisant semblant d'aller bien mais ma façade s'effritait de jours en jours, mes scénarios devenaient de plus en plus sombres, faisaient flipper les petits jeunes et je gagnais mon fric que j'allais de nouveau dépenser en paquets de clopes, ma vie se résumait à une monotonie à laquelle je n'étais pas habituée et pourtant dans laquelle je me complaisais, persuadée de ne pouvoir mériter mieux. Je ne savais pas qui soulageait le plus ma conscience entre mon psychiatre et l'église, la parole de dieu, je songeais à la deuxième option, encore fallait-il que je sois réellement croyante, ce que je n'étais pas, ce n'était pas le chapelet qui pendait autour de mon cou qui me rendait religieuse. Je faisais des efforts, pour aller mieux surtout. Ils étaient vains. Je secoue la tête pour me sortir de mes pensées, me concentrer sur mon amie qui est dans un sale état, elle boit Asveig, je ne sais pas pourquoi elle boit mais le résultat est là. Je l'avais protégé durant notre enfance, j'aurais aimé qu'elle en fasse de même aujourd'hui, elle le faisait, parfois, mais encore une fois c'était à moi de la prendre en main, de m'occuper d'elle, j'étais épuisée de m'occuper des autres, j'en étais incapable. Je la laisse s'affaler sur moi, son rire m'inquiète plus qu'il ne me fait sourire. J'ai cette soudaine envie de la secouer. « Ah, Vilde, si tu savais c’que j’m’en bas les steaks de mon foie.  Je… Je… J’vais gerber. » et elle s'exécute. Je ferme les yeux, je soupire, instinctivement j'enfouis mon nez dans le col de mon manteau pour me protéger de l'odeur, je regarde le propriétaire du coin de l’œil, il a pas l'air content, pas du tout, mais il laisse faire, comme moi je laisse faire, parce que ça me regarde pas sûrement. « Hey. Hey Vilde. Je suis là pas vrai ? Et toi aussi ? Enfin genre ? Je rêve ou c'est bien vrai ? Faut qu’je sache si j’me suis tapée mon frère. Faut qu’je sache si... » je lève les yeux au ciel, attrape ses cheveux alors qu'elle vomit une seconde fois, faut vraiment qu'elle ralentisse sur l'alcool mais je suis pas sa mère, je comprends même pas ce qu'elle est en train de me dire. « Arrêtes tes conneries, j'ai dis. » pas que j'ai envie d'être sévère avec elle mais j'ai pas envie de m'occuper de ça, j'ai tué des gens et je culpabilise chaque jour, l'anxiété de reproduire mes erreurs me ronge de l'intérieur, j'ai changé de métier, j'ai pas envie de m'occuper de ses délires, parce que je comprends pas ce qui se passe dans sa tête, pourquoi elle me parle de se taper son frère, j'ai presque envie de lui donner la carte de mon psy. J'attrape son visage, lui tapote la joue pour lui intimer l'ordre de rester avec moi, de pas régurgiter l'alcool une troisième fois. « C'est la réalité, t'es vraiment en train de te bousiller la santé avec l'alcool. » j'hausse les épaules parce qu'après tout elle fait ce qu'elle veut « t'as vraiment des problèmes. »

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Asveig Bøhn
j'ai reçu une lettre : 52
Asveig Bøhn
vivants :: le château ambulant

Lun 29 Mai - 9:23
Asveig Bøhn

Skin.ny love
( vilde & asveig )

Tu sais plus combien de verres t’as bu. Mais franchement, t’as arrêté de compter quand le nombre a dépassé la vingtaine. Et y’a Vilde, la gentille Vilde, qu’est là. Et qui tient tes cheveux en arrière. Ah. La blague. Ca t’aidera pas indéfiniment à rester proprette. Vraiment pas. Pourtant, elle veut t’aider, tu l’sens qu’elle veut aider. Même si elle est celle qui a besoin de toi, aujourd’hui, t’as envie qu’elle soit là. Pour toi. Cette fois. “Arrêtes tes conneries, j'ai dis.” Et toi, tu la regardes. Oui, elle a raison. Tu devrais arrêter. Oui, oui. Tu devrais arrêter. Et pourtant tu rigoles. Parce que merde, Asveig, t’as pas envie d’arrêter. T’as toujours envie de pourrir ton foie de ces conneries. Juste parce qu’au moins, ça finira par te faire tomber. Tu finiras pas fermer les yeux. Tu finiras pas être paisible. Pas morte. Oh non. Non, t’aimes trop la vie. Non. Juste une peu, juste cette fois. Elle te donne des p’tites claques pour te réveiller. Te réveiller. De quoi ? La blague. Peut-être de ta connerie, oui. Mais non. Toi, tu veux pas. Pourquoi tu voudrais. “C'est la réalité, t'es vraiment en train de te bousiller la santé avec l'alcool.” La réalité ? La réalité ? Hm. La… Donc…
Tu plisses les yeux. Et tu repenses à ton homme qui t’attend, chez vous. C’est la réalité. La réalité, c’est celle où tu peux toucher son corps, le sentir. Sans culpabilité. L’autre. Le frère. Le rêve. T’essayes d’imprimer dans ton esprit, ça. “Je...” Et Vilde, elle continue. Tu dois paraître misérable. Minable. “t'as vraiment des problèmes.”. Tu la regardes, et tu lui souris. Avec un petit rire. Pas bourré, le rire. Juste, tu ris. Parce que oui. T’en as, des problèmes. “J’ai envoyé bouler mon mari Vilde. Parce qu’il est, enfin, c’est mon frère. Dans. Enfin, je rêve, que c’est mon frère. Mais c’est mon mari Vilde. Vilde. C’est la réalité, pas vrai ? Je dois aller le voir. Je dois aller.” Tu fais trois pas, et t’es forcée de t’appuyer contre le bar pour pas t’écrouler par terre. “Est-ce que je dois aller le voir, Vilde ? Est-ce qu’il va m’en vouloir ? Je veux pas qu’il m’en veuille.” Et tu t’mets à pleurer. Oui. A pleurer. Comme une gamine. Parce que t’as fait un bêtise, et t’as pas envie que ton mari soit fâché de ta bêtise.
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