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les conséquences du passé (calixta)

Jakob Vollan
j'ai reçu une lettre : 20
Jakob Vollan
vivants :: nausicaä de la vallée du vent

Mar 23 Mai - 13:22
Jakob Vollan
Tu pars, tu la plantes là avec sa voiture en miettes, mais tu as besoin de t'éloigner d'elle, sinon ça va encore mal finir, encore plus. Tu ne supportes plus tout ça ; elle, le manque que son absence créé et pire encore, ton incapacité à faire quelque chose pour arranger les choses. Vous ne savez pas communiquer, vous n'êtes bons qu'à hurler, à vous déchirer. Avant d'entrer dans ta voiture, tu ne peux t'empêcher de l'ouvrir, de lui gueuler à la tronche. « T'sais quoi ? Démerde toi, putain ! Tu m'gonfles. » Tu me manques. Non, elle ne te manque pas, du moins, tu essaies de t'en convaincre et vu ton état des dernières semaines, tu échoues lamentablement. Tu claques la portière et tu t'éloignes d'elle, de votre mariage brisé, de tout ce qu'elle représente. Intérieurement, tu bouillonnes, tu as envie d'exploser, de gueuler, contre elle, contre Cali et sa stupidité, contre toi, contre tout. Tu ne comprends pas ce qui est passé par la tête de ta sœur. Qu'est-ce qu'elle foutait dans la voiture de Freya ? Mystère, mais tu comptes bien mettre les choses au clair, lui dire avec tout la délicatesse dont tu peux faire preuve qu'elle devrait se mêler de son cul et l'éviter comme la peste. Tu es con, très con. Au fond, tu voudrais juste savoir comment elle va, savoir comment rattraper tout ça, mais tu en es bien incapable de ravaler ta fierté.

Tu débarques en furie devant le petit immeuble où vit ta sœur, dans cet appartement payé par le paternel. Ça te donne la gerbe. On ne peut pas lui retirer ça, Calixta a été bien plus intelligente que toi à ce propos. Elle ne se l'est pas mis à dos et elle peut ainsi profiter de tous les cadeaux et de l'argent du vieux. Ce n'est pas ton cas, ça ne l'a jamais vraiment été et vu ta dernière conversation avec lui, ça ne risque pas de le devenir. Tu montes les escaliers, tu ne prends même pas la peine de frapper, adieu le respect, tu insères directement le double de clef que tu as et tu passes la porte sans t'annoncer. Enfin... « Cali ! » que tu hurles dans la baraque. Si elle n'était pas au courant de ta présence, c'est maintenant chose faite. « J'peux savoir c'que c'était c'plan foireux ? » Tu fais référence à son coup de fil, à son appel paniqué pour te dire qu'elle venait d'avoir un accident avec Freya, à sa façon de t'ignorer ensuite, de te parler comme si tu étais un putain de mécanicien, mais aussi au fait qu'elle se trouvait avec ta femme ou future ex femme, c'est flou. La colère t'aveugle, tu n'as pas eu le temps de faire redescendre la pression. Tu as besoin de te déchaîner contre quelqu'un et manque de bol, ça risque de tomber sur Cali. Autrefois, tu te défoulais sur Freya, il faut dire qu'il n'y a qu'elle pour te mettre dans des états pareils, mais aujourd'hui... aujourd'hui, c'est compliqué. Bel euphémisme.

Tu t'apprêtes encore à gueuler alors que tu commences à faire le tour de l'appartement pour trouver ta sœur. Elle est bien censée être là, non ? Non. Enfin, pas nécessairement. Et c'est à ce moment-là que tu la vois, pas elle, non, mais ce qui risque d'être la cause d'une grosse merde. Une lettre, sur le plan travail avec une tonne d'autres, des factures probablement, mais là tu reconnais l'écriture. Tu écarquilles un instant les yeux et tu vérifies. Theodor. Pendant un instant, tu bugs. Pourquoi il envoie une lettre à ta sœur ? Une lettre. Qui est-ce qui envoie encore des lettres ? Tu ne comprends pas, aucun des deux ne t'a parlé du fait qu'ils avaient repris contact. C'est même tout le contraire. Quand tu es avec l'un, tu évites de parler de l'autre et inversement. Tu sais que c'est compliqué, plus que compliqué même et tu ne t'en mêles pas. Sauf que là, tu tiens une lettre qui vient de lui. Tu ne réfléchis pas, tu ouvres l'enveloppe. Ce n'est pas une curiosité morbide, non, mais plutôt un acte désespéré pour la protéger. Tu sais à quel point Theo peut être un sujet sensible pour elle, à quel point tout ça l'a brisé, même si vous n'en parlez pas vraiment. Et... et tu ne comprends pas. Tes yeux défilent, un test de paternité, un test négatif et un post-it, bientôt les explications. Tu n'as pas le temps de comprendre, d'assimiler la bombe qui est en train de vous tomber dessus, non, tu entends du bruit et tu te mets à paniquer, tu reposes le papier en vrac sur la tonne de courriers non lus. Question discrétion, on repassera. « Euuh... Désolé d'être entré comme ça... Je... » La colère a disparu, elle fait place à la panique. « T'as eu des nouvelles de Theo ? » Ça sort comme ça, tu lâches une bombe et tu t'en rends compte à peine les mots sortis de ta bouche. La prochaine fois, tu songeras à réfléchir avant de l'ouvrir. Et tu réalises enfin l'état dans lequel se trouve ta sœur. « Ça va ? » Non, clairement, ça n'a pas l'air d'aller et ça ne risque pas de s'améliorer avec ce que tu as dit.
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Calixta Vollan
j'ai reçu une lettre : 19
Calixta Vollan
vivants :: nausicaä de la vallée du vent

Mar 23 Mai - 17:46
Calixta Vollan


But even superwoman sometimes needed superman's soul
Elle va mal Calixta. Les yeux glissent du frère en colère, du profil de sa femme pour s'arrêter plus loin derrière. Là. Jusqu'à à la fumée qui sort du capot. À ce truc qu'elle craint, encastré dans le poteau. À cause d'elle. À cause de sa peur démesurée qui ne passe pas. Même en forçant le truc. Même en faisant semblant devant Freya pour ne pas avouer sa nouvelle phobie. Elle vient pourtant de lui avouer à moitié, pour un coup de volant de trop. Pour un gosse imaginé sur la route. Pour une anticipation d'un nouveau corps qui rencontre le métal chauffé. Une autre silhouette qui vole. Pour l'appréhension d'assister à une scène macabre, au sang qui coule, aux os cassés et et aux membres disloqués. Et l'engueulade qui éclate à côté d'elle ne l'amuse plus. La girouette tourne. Les bonnes actions pour réconcilier les deux abrutis ne l’intéressent plus. Le frère est de toute façon trop con pour lui offrir l'occasion de glisser un peu d'aide. Elle a essayé une première fois. Elle échoue une première fois. Mais elle tentera à nouveau. Elle le sait. Mais pas maintenant. Maintenant, elle veut simplement s’éclipser du champ de bataille.

Alors elle fait discrètement un pas en arrière. Puis un deuxième. Les deux amours continuent de se déchirer sans faire attention à la poupée qui se décale toujours un peu plus. Et bientôt elle tourne les talons, marche jusqu'à la première intersection. Et une fois hors du champ de visions des Vollan, elle court. À faire crisper ses jambes molles et à tordre sa gorge et ses poumons par l'effort de la cadence imposée. Elle se réfugie loin d'eux, loin de tout le monde. Chez elle, là où la solitude patiente entre les bouteilles vides. Et quand la porte claque, les larmes retenues roulent enfin. Les opales crachent le désespoir, la honte. Le cœur frappe. Frappe. Elle a eu peur Calixta. Des roues, du moteur, du regard de sa belle-soeur. Et elle n'arrive toujours pas à s'habituer à cette terreur qui écrase les efforts pour rester debout.

Elle se décolle de la porte, enfin. Après une crise de larmes et une course folle du palpitant abîmé. Quelques pas vers la salle de bain, un coup d'eau fraîche sur les joues. Et bientôt son nom crié dans la pièce d'à côté. « J'peux savoir c'que c'était c'plan foireux ? » Elle répond pas, elle se fait toute petite, s'écrasant connement contre le lavabo pour fusionner avec et disparaître. La respiration retenue pour ne pas se faire repérer. Vingt secondes pas plus. C'est ridicule. Elle échappera pas aux beuglements de son frère. Alors elle sort de sa cachette, un peu timide. Les yeux rivés au sol, la moue affichée, se faisant un instant petite fille. Tout pour atténuer la violence des cris. « Euuh... Désolé d'être entré comme ça... Je... » Les prunelles se relèvent immédiatement sous la surprise du changement de ton. Presque déçue de ne pas subir la résonance de ses reproches pour pouvoir placer un « mais c'est toi le con ». « T'es autant chez toi que chez moi ici, tu sais bien. Fais pas genre, t'as jamais appris à toquer à ma porte. » Mais la pique ne relance rien. Pire. Elle est ignorée pour un sujet sorti de nul part. « T'as eu des nouvelles de Theo ? » Un battement de cil. Un battement de cœur. Et puis plus rien. Plus personne ne prononce ce nom devant elle. Plus personne. Même pas Jakob. Theo est tabou. Theo est loin. Theo fait toujours aussi mal. « Ça va ? » Une injure espagnole retenue entre ses dents, elle contourne le frère pour s'installer à la table. Où le désordre règne plus qu'ailleurs entre les papiers, courriers, bouteilles vides et même une chaussette. Propre, mais une chaussette quand même. « Si tu me parles de Theo évidemment que non, ça va pas. » Mais tout d'un coup le vêtement abandonné devient plus intéressant. Plus perturbant. Plus divertissant et presque plus joyeux que le fantôme de Theodor qui s'immisce entre eux. Alors elle glisse sa main sur les papiers qui s'accumulent pour attraper la chaussette égarée. Pour mieux la balancer derrière elle. « Pourquoi tu veux savoir ça ? T'as des nouvelles toi ? » Elle peut pas s'empêcher de demander. Elle peut pas retenir la curiosité, de souffler un peu le manque qui existe toujours. « Et de... 'fin tu sais. » Le fils. Le sien. Dont elle ignore toujours le nom. Et même si elle en a jamais voulu, même si elle le préfère loin d'elle, il existe. Il est là quelque part. En Norvège ou ailleurs, elle en sait rien. Et parfois elle aimerait savoir. Parfois non. Ça la déchire tout ça Cali. C'est pour ça que tout le monde a fait l'accord silencieux de ne plus jamais en parler. Mais Jakob n'est pas tout le monde faut croire.


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Jakob Vollan
j'ai reçu une lettre : 20
Jakob Vollan
vivants :: nausicaä de la vallée du vent

Mar 23 Mai - 18:50
Jakob Vollan
Silence. Malaise. Tu la regardes qui s'installe à la table sans prononcer le moindre mot. Tu sais que tu viens de faire une connerie. Tu n'aurais pas dû évoquer Theo avec elle, mais ce courrier et ce post-it, ce n'est pas normal, définitivement pas. Tu ne comprends pas d'où ça sort ni où est-ce qu'il veut en venir. Il ne t'a jamais rien dit, jamais parlé d'un test de paternité et encore moins de Cali. « Si tu me parles de Theo évidemment que non, ça va pas. » Ce n'est pas de ça que tu parlais, mais de son état, de la tête qu'elle a. Tu l'as vue il y a même pas vingt minutes et elle n'était pas comme ça. Il s'est passé quoi entre temps ? La lettre ? Non, bien sûr que non, elle était fermée quand tu es arrivé, elle n'a pas pu la voir.

Elle se met à trifouiller sur la table, tu vois sa main qui effleure le courrier de Theodor que tu t'es empressé de lâcher et tu te mets à paniquer. Elle se contente de jeter son dévolu sur une chaussette, c'était moins une. « Attends, j'vais t'aider à ranger » que tu balances avant qu'elle ne se décide à s'intéresser à sa tonne de courriers. Ton comportement est tout sauf normal, tu es un vrai bordélique, pas franchement le premier à répondre présent quand il s'agit de se mettre à ranger et ça, elle le sait très bien. Sauf que là, il y a urgence. Tu n'attends pas qu'elle bronche, tu attrapes toutes les enveloppes, les publicités et autres conneries (dont le fameux test de paternité) et tu les poses en vrac sur le meuble derrière toi. Ta conception du rangement laisse un peu à désirer si tu veux mon avis. « Pourquoi tu veux savoir ça ? T'as des nouvelles toi ? » Elle te pose une colle. Tu ne sais pas quoi répondre à ça, du moins, ce qu'elle attend que tu répondes. Elle sait très bien que tu es encore en contact avec lui et avec ton neveu. Tu les vois à l'occasion, mais vous n'en parlez pas, jamais, enfin, jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à cette fameuse lettre. « Et de... 'fin tu sais. » Son fils, leur fils, enfin ton fils, votre fils, mais ça pour l'instant, tout le monde l'ignore, même vous. Tu hausses légèrement les épaules avant de t'enfuir vers la cuisine, à deux pas de là. « Ouais... » Est-ce que c'est ça que tu dois dire ? « Ils ont... 'fin, ça va. » Tu n'entres pas dans les détails, tu ne veux pas continuer à foncer dans le mur.

« Tu veux une bière ? » Clairement, toi, tu en veux une, il y a besoin de détendre l'atmosphère. Tu ouvres le frigo, fais comme chez toi, comme elle l'a signalé il y a quelques instants, tu as toujours fait ça, c'est pas maintenant que ça va changer. Sauf qu'à ton grand désespoir, il n'y a pas la moindre bière dans son frigo. D'ailleurs, il n'y a rien du tout ni boisson ni nourriture, un petit pot de moutarde qui traîne et c'est à peu près tout. Tu soupires. « Wouah, y a d'ces courant d'air dans ton frigo. » Tu le refermes avant de retourner dans le salon, deux verres à la main et tu choppes la bouteille de rhum qui traîne par là. L'important dans la vie, c'est de savoir s'adapter, pas de bière, le rhum fera l'affaire. Tu t'installes devant elle, tu veux poser la question qui te brûle les lèvres, tu veux comprendre pourquoi il a envoyé ce courrier, mais tu sais très bien que tu ne devrais pas remuer le couteau dans la plaie. Tu n'as pas envie de parler de Freya, elle ne voudra pas parler de Theodor. N'empêche que. « T'es sûr qu'tu lui as pas reparlé ? » Tu devrais te la fermer, Jakob. Ce ne sont clairement pas tes histoires. Tu vas faire remonter des sales trucs dans l'esprit de ta sœur et vu sa tête, ce n'est probablement pas la meilleure idée. Pourtant, tu ne peux pas t'empêcher de rajouter alors que tu remplis les deux verres, sans diluant, soyons fous. « Genre par message, sur les réseaux sociaux ou... par courrier ? » Zéro subtilité. Tu portes le verre à tes lèvres. Depuis le départ de Freya, tu es devenu un putain d'alcoolique, tu as besoin de t'échapper de la réalité dès que possible et vu dans quoi tu es en train de partir, il va te falloir bien plus qu'une gorgée de rhum. Oh oui, beaucoup, beaucoup plus !
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Calixta Vollan
j'ai reçu une lettre : 19
Calixta Vollan
vivants :: nausicaä de la vallée du vent

Mer 24 Mai - 7:11
Calixta Vollan


But even superwoman sometimes needed superman's soul
Elle préférait parler de Freya. Sa femme à lui plutôt que de son premier amour à elle. Elle préférait l'accuser de d'abruti pour la scène de la voiture. Parce que c'est plus simple. De se mettre en colère. Plutôt que de devoir ravaler le chagrin vieux de huit ans. Elle préférait. Et pourtant elle ne fait rien. Elle attend la réponse. Elle attend depuis des années d'entendre un mot sur lui. « Ouais... » Traître qu'elle a envie de cracher. Mais qu'elle se contente de siffler tout bas en espagnol. Elle se doutait Cali, qu'il n'avait pas coupé les ponts avec son meilleur pote. Même pour elle. Mais ça fait huit ans putain. Il aurait pu passer à autre chose bordel. Par décence, respect, ou une autre connerie du genre. Et elle aussi. Mais, elle, elle a le droit de rester coincer dans le passé. Elle et lui c'est différent. Elle et lui, ça existera toujours. Là quelque part incrusté dans les fissures de la poupée brisée. « Ils ont... 'fin, ça va. » Et ça lui tord le ventre d'entendre ça. Elle préférait qu'il lui souffle qu'ils vont mal, que c'est la merde, qu'il est devenu alcoolique, et le môme idiot, qu'ils sont malheureux là où ils sont. Loin d'elle. Que ça bouffe le père de faire sa vie sans la mère, que ça traumatise le gosse de grandir sans elle. Elle veut pas savoir qu'ils s'en sortent sans Cali dans le décor. Qu'ils puissent même oser avoir une vie. Elle est égoïste la gamine, elle les déteste autant qu'elle les aime. Mais elle les préfère cassés. Un peu comme elle.

« Tu veux une bière ? » Y'en a plus. Mais un battement de cil pour attraper une larme solitaire de trop et il est déjà parti fouiller dans le frigo désespérément vide. Une habitude depuis l'accident. Parce qu'elle a un peu cessé de vivre depuis Cali. Et personne ne semble pourtant le remarquer derrière les rares sourires feints ou les crises de colère pour camoufler le désastre qui se joue dans son crâne. Même pas Jakob. Même pas son double. Et au fond, ça l'arrange bien la gosse. C'est plus facile de prétendre que rien ne s'est passé comme ça.« Wouah, y a d'ces courant d'air dans ton frigo. » « Quand tu veux tu viens pour le remplir. » Mais le changement de sujet ne s'éternise pas plus longtemps. Dommage. « T'es sûr qu'tu lui as pas reparlé ? » Il insiste. Et elle comprend pas Cali. Voilà des années que Theo est absent de leurs conversations et maintenant son fantôme flotte entre eux comme un sale brouillard des matins froids. Trop épais pour voir où on fout les pieds. « Genre par message, sur les réseaux sociaux ou... par courrier ? » Non putain. Stop. « Je t'ai déjà dit non. J'pense que je m'en souviendrai tu crois pas ? » Elle attrape le verre servi. Cul sec. Avant de le reposer sèchement sur les papiers lui servant de nappe. « Qu'est ce que t'as avec lui aujourd'hui ? Il t'a dit quelque chose ? » Puisque lui a encore des nouvelles. Puisque lui continue de lui parler derrière son dos. « S'il essaye de reprendre contact, envoie lui une photo de ma mère, ça devrait le calmer. » Mais elle espère presque que Theo fasse le premier pas. Qu'il revienne dans sa vie, qu'il s’incruste malgré l'autorité de la matriarche Vollan, malgré les huit ans de silence, malgré la rupture dégueulasse. Mais ça ne peut pas marcher. Ça ne peut plus marcher. Pas avec l'ombre de leur gosse derrière. « C'est ça ? Il veut reprendre contact ? » Y'a un peu trop d'espoir au milieu de sa plainte. Y'a un peu trop de sentiments encore dans sa bouche.


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