c'est ici que les habitants trouvent tout ce dont ils ont besoin : que ça aille des chaussures aux pâtes. tout est fait sur place. c'est très peu industrialisé, si ce n'est pas du tout. tous les jours, ces magasins sont remplis. parce qu'il y a toujours quelqu'un qui a besoin de quelque chose urgemment. et dans ces cas là, c'est pratique de tout avoir à côté de chez soi. 70% des habitants du village travaillent dans ces boutiques. 100% des habitants vivent grâce à elles.

les hangars. en général, les hangars, c'est un genre de grand parking pour stocker les bateaux. on est d'accord, non ? bah pas là. enfin si, c'est quand même leur utilité première. mais faut avouer que le soir, la nuit, les hangars, ils sont pas censés être ouverts. et surtout, surtout, ils sont pas censés être remplis de petits cons, des jeunes, des plus vieux, des filles, des hommes, se battant pour savoir qui a les plus grosses. du coup, la nuit, j'me barre. je reste pas près des hangars. c'est trop bruyant.

cet endroit, je l'adore. c'est l'endroit où je passe le plus de temps. et quand je regarde autour de moi, j'me dis que je suis pas le seul. c'est normal. c'est tellement beau ; c'est vert, quand c'est pas marron, ou rose, et puis c'est un lieu de rencontre. la journée, quand j'y vais, je peux voir l'école, les enfants s'amuser dans la cour de récrée. c'est sympa. ils sont sympas les enfants. ils m'envoient de la nourriture. tout le temps.

la rue la plus habitée du village, de la petite ville, peu importe, c'est celle-ci. tous les appartements sont occupés, et puis bien occupés. c'est les habitants de cette rue et de la ruelle des anciens qui rendent la vie dans ce village un peu plus "joviale". un peu moins "ville de riches fantôme". je les aime bien les habitants. toujours pressés, toujours à faire quelque chose. ils ressemblent presque à des gens de capitale. c'est drôle à voir.