|
|
DES MARÉES D’ÉCUMES
C’est un brouillard abattu sur une ville de Norvège. Les habitants de Reinsør ne comprennent pas ce qu’il se passe. Ils ne parviennent pas à voir le bout de leur rue, le haut des maisons. Ils ne voient même plus le bas de leur corps, noyé dans l’épaisseur grise qui les entoure. La rue se déserte, petit à petit. Là où les habitants se tenaient, le brouillard s’accentue. Trop tôt, la nuit tombe. Ville de Norvège auparavant vivante et nocturne, devient une ville fantôme. lire la suite.
|
|
bermudes.
ft : Asveig Bøhn, Misako Aubry
chloki.
ft : Vilde M. Llewellyn
pseudo.
ft : Prénom Nom, Prénom
pseudo.
ft : Prénom Nom, Prénom
pseudo.
ft : Prénom Nom, Prénom
|
* *
LE CHÂTEAU AMBULANT :: Les vivants qui ne distinguent plus la réalité du rêve. Ils vivent les deux vies comme si elles étaient réelles. Lorsqu'ils se réveillent, le matin, dans la vraie vie, ils sont incapables de se rendre compte que ce qu'ils viennent de vivre n'est pas réel. Ils ne distinguent plus le vrai du faux, le rêve de la réalité. Ils pensent que leur vraie vie est celle du rêve. Comme ils leur arrivent de penser le contraire le jour tombé. Ils ne font plus la différence. Ils ne font plus aucune distinction. Ils sont perdus.
|
LE CHÂTEAU DANS LE CIEL :: Les morts qui savent être morts. Ils savent que quelque chose ne va pas. Ils se souviennent du moment de leur mort ou d'autre chose qui leur permet d'affirmer qu'ils ne sont plus en vie. Que ce qu'ils "vivent" n'est pas réel. Ils ne comprennent pas plus que les autres ce qui leur arrive, ils ne se souviennent pas plus que les autres de leur vie d'avant. Certains l'acceptent, d'autres non. Mais eux, ils savent. Ils ne sont plus de ce monde.
|
NAUSICAÄ DE LA VALLÉE DU VENT :: Les vivants qui distinguent le rêve de la réalité. Ils vivent une deuxième vie dans le rêve, comme tout le monde. La seule différence est qu'eux, arrivent à se souvenir que la réalité est la réalité. Et que le rêve, n'est que le rêve, aussi réel qu'il paraisse sur le moment. Une fois qu'ils se réveillent, le matin, ils savent que ce qu'ils pensent avoir vécu n'avait rien de réel. Ils savent que ce n'était qu'une chimère, et qu'ils font face, durant la journée, à la réalité de la vie.
|
LE VOYAGE DE CHIHIRO :: Les morts qui pensent être vivants. Ils se souviennent de ce moment, le moment où ils sont tombés, où ils ont arrêté de respirer. Pourtant ils ne parviennent pas à expliquer le fait qu'ils vivent encore tout ça s'ils sont morts. Certains ne se souviennent même pas de ce moment et pensent juste vivre leur vie, normalement. Ils ne savent pas qu'ils sont morts, se pensent en vie. Ils pensent que le rêve est leur réalité. Et les flashbacks continuels, ils réussiront à les expliquer d'une façon ou d'une autre. "Je suis en vie."
|
|
|
CONTEXTE, RÈGLEMENT, ETC. Dans la mélancolie, je me noie en enfer. Et la fumée de ma cigarette grimpe dans l'air. Les murs de la chambre, oh crépuscule. Mais qui nous sauvera ? La fumée se forme en escalier. A toi de descendre, allez viens dans mes bras. Allez viens dans mon bras. Pourrait ce nirvana ne jamais s'éteindre ? Mais qui nous sauvera ? Et puis depuis le plafond, la douce musique m'appelle. On plane sur un air d'amour. Et je peux plus dire non. Alors je sors mon amour pour toi, encore et encore...
ANNONCES, ABSENCES. L'écrit de nos amours dis est-ce que tu l'entends ? Qui traverse les corps dans les tranchées du temps. De l'humide à nos yeux est-ce qu'on fera le feu ? La flamme entre nos bras est-ce que tu reviendras ? On est tous à la table à se gorger de vin, mais qui peut retenir le sang entre nos mains ? Des seins des saintes femmes qui nous offrent leur corps, et le corps de ce diable de temps assassin. Je serai sur les routes, est-ce que tu me suivras ? J'irai entre les gouttes, est-ce que tu mouilleras ? Des bateaux consumés à la chaleur du soir, et sûr qu'au fond des yeux on y verra l'espoir.
3 sujets 3 messages ☸ ABSENCES Lun 22 Mai - 14:54 Chat INVITÉS. Je suis un étranger, l’orage est mon pays. Je n’ai pas de monnaie, la route est mon amie. Je suis un étranger et tel est mon chemin, j’ai brulé les papiers, j’ai partagé mon vin. Pour ramasser les poubelles, toi travail aux aurores, nous regarder le ciel, toi courber le corps. A l’espoir, à la cave, toi tu coules des sueurs. Sous les chants des esclaves aux profits des sans cœur.
5 sujets 21 messages ☸ TOP-SITES Sam 27 Mai - 15:33 Freya Vollan SCÉNARIOS, PRE-LIENS. Comme un éclat de rire vient consoler tristesse. Comme un souffle avenir vient raviver les braises. Comme un parfum de souffre qui fait naître la flamme. Jeunesse lève toi. Contre la vie qui va qui vient, puis qui s'éteint. Contre l'amour qu'on prend qu'on tient mais qui tient pas. Contre la trace qui s'efface au derrière de soi. Jeunesse lève-toi.
PRÉSENTATIONS. Nous voila face à face pour la dernière fois. Entends tu les sabots ? C'est l'armée du roi. Non non ne pleure plus, il ne mérite pas. Et leur monde est perdu puisqu'on est condamnés ; Qu'ils ont choisi pour nous. Un jour viendra où mon amour, on sera libre, on sera beau ; Comme une étoile indestructible. Pourquoi, pourquoi les innocents tombent sur l'échafaud ? Sans messes ni tombeau, écoute ils frappent à la porte. Mais nos âmes enlacées sont bien trop loin pour eux. Alors fermons nos yeux à tout jamais et rejoignons ensemble la liberté.
RELATIONS, DCs, ETC. On s'achète, on se vend, au vent des hémisphères. On se jette, on se prend, contre un peu d'éphémère. Sur l'étoile d'argent, le cerveau ou la chair. Faudra choisir un camp : l'obscur ou la lumière, l'obscur ou la lumière... Autour de moi, les fous font la conversation. Les données du système moi, je n'y comprends rien. A la table des rois, on a jeté les dés. Les peuples sous la croix et les femmes au combat. Demain, nous verrons bien, toujours pire je suppose. Au plus bas du tréfonds de la nature humaine, naufragés dans la nuit direction la sortie.
rares sont les fois où je flâne dans l'allée principale. dans le centre ville du village. parce qu'il y a trop de monde, tout le temps. pas que j'ai peur de me faire écraser. je n'aime juste pas le monde. et avec l'église, la mairie, l'école, la bibliothèque, l'allée est toujours peuplée. pas par des habitants. y'a peu d'habitations là-bas. même la nuit, il y a du monde. pas des enfants. ni le maire. rarement des érudits. mais du monde. et j'aime pas quand y'a trop de monde. personne fait attention à ce qu'il se passe aux alentours. les gens passent sans se voir. loupent parfois de belles rencontres.
y'a beaucoup de personnes là bas. et beaucoup de personnes de différents horizons. y'a ceux qui sont riches, les héritiers ou les nouveaux riches. y'a les étrangers, ou les Norvégiens qu'habitent pas là normalement. eux, ils ont leur maisons de vacances. mais je les comprend, ces gens qui se pressent pour acheter dans cette rue. face à l'étendue bleue et aux bourrasques de vents qui pourraient arracher les perruques de bien des gens. c'est beau. faut pas trop s'aventurer au bord si on a le vertige, parce que ça descend en pique, directement dans la mer, et plutôt agitée. mais parfois, je vois. je vois des gens s'amuser, descendre par ces petits chemins dangereux. et quand je les vois, j'ai toujours l'espérance de jamais les revoir.
y'a un lac. on vit dans un village et ils ont réussis à y placer un lac. et puis y'a la forêt autour. cette rue, elle est coupée des autres. autour de ce lac, y'a plusieurs arbres alignés. plusieurs rangs d'arbres les uns derrière les autres. et ça donne une impression de forêt en plein milieu du village, c'est étrange. j'aime bien m'y perdre. mais pas trop. parce que j'aime pas croiser les gens qui habitent ici. ils sont rarement norvégiens. ou rarement du nord de la Norvège en tout cas. pas forcément riches, mais juste... j'sais pas. ils se rejoignent là.
c'est ici que je vis. c'est ici que vivent la plupart des gens qui habitent dans le village. parce que c'est la rue commerçante. parce que les commerçants vivent en général au dessus de leur magasin. c'est un peu une rue typique d'un petit village qui fait tout lui même. y'a des boucheries, des poissonneries, des vendeurs de fruits et légumes, tailleurs et autres magasins artisanaux. il y a aussi des hangars. pour les bateaux. pour les pécheurs. et puis y'a le jardin. qui donne sur l'école. jardin public souvent désert. parce qu'il fait froid ici. trop froid pour vouloir se prélasser dans l'herbe.
c'est un cul de sac. et j'vous jure que parfois, l'ambiance est pas trop accueillante. voire carrément flippante. mais bon, les gens, souvent pauvres, ou jeunes, ou trop vieux, ils me jettent des bouts de pains qu'ils mangent pas ou des restes de viande que les autres animaux veulent pas. j'suis un ventre, je mange de tout. c'est glauque comme endroit. et pourtant, c'est là où y'a le plus de bars, de cafés. et c'est sympa quand c'est animé, quand y'a du monde. mais vraiment, tu veux pas te retrouver dans cet endroit quand c'est désert. vraiment pas.
rares sont les fois où je flâne dans l'allée principale. dans le centre ville du village. parce qu'il y a trop de monde, tout le temps. pas que j'ai peur de me faire écraser. je n'aime juste pas le monde. et avec l'église, la mairie, l'école, la bibliothèque, l'allée est toujours peuplée. pas par des habitants. y'a peu d'habitations là-bas. même la nuit, il y a du monde. pas des enfants. ni le maire. rarement des érudits. mais du monde. et j'aime pas quand y'a trop de monde. personne fait attention à ce qu'il se passe aux alentours. les gens passent sans se voir. loupent parfois de belles rencontres.
y'a beaucoup de personnes là bas. et beaucoup de personnes de différents horizons. y'a ceux qui sont riches, les héritiers ou les nouveaux riches. y'a les étrangers, ou les Norvégiens qu'habitent pas là normalement. eux, ils ont leur maisons de vacances. mais je les comprend, ces gens qui se pressent pour acheter dans cette rue. face à l'étendue bleue et aux bourrasques de vents qui pourraient arracher les perruques de bien des gens. c'est beau. faut pas trop s'aventurer au bord si on a le vertige, parce que ça descend en pique, directement dans la mer, et plutôt agitée. mais parfois, je vois. je vois des gens s'amuser, descendre par ces petits chemins dangereux. et quand je les vois, j'ai toujours l'espérance de jamais les revoir.
y'a un lac. on vit dans un village et ils ont réussis à y placer un lac. et puis y'a la forêt autour. cette rue, elle est coupée des autres. autour de ce lac, y'a plusieurs arbres alignés. plusieurs rangs d'arbres les uns derrière les autres. et ça donne une impression de forêt en plein milieu du village, c'est étrange. j'aime bien m'y perdre. mais pas trop. parce que j'aime pas croiser les gens qui habitent ici. ils sont rarement norvégiens. ou rarement du nord de la Norvège en tout cas. pas forcément riches, mais juste... j'sais pas. ils se rejoignent là.
c'est ici que je vis. c'est ici que vivent la plupart des gens qui habitent dans le village. parce que c'est la rue commerçante. parce que les commerçants vivent en général au dessus de leur magasin. c'est un peu une rue typique d'un petit village qui fait tout lui même. y'a des boucheries, des poissonneries, des vendeurs de fruits et légumes, tailleurs et autres magasins artisanaux. il y a aussi des hangars. pour les bateaux. pour les pécheurs. et puis y'a le jardin. qui donne sur l'école. jardin public toujours rempli. parce qu'avec ce climat, qui refuserait de se rouler dans l'herbe chaude.
c'est un cul de sac. et j'vous jure que parfois, l'ambiance est pas trop accueillante. voire carrément flippante. mais bon, les gens, souvent pauvres, ou jeunes, ou trop vieux, ils me jettent des bouts de pains qu'ils mangent pas ou des restes de viande que les autres animaux veulent pas. j'suis un ventre, je mange de tout. c'est glauque comme endroit. et pourtant, c'est là où y'a le plus de bars, de cafés. et c'est sympa quand c'est animé, quand y'a du monde. mais vraiment, tu veux pas te retrouver dans cet endroit quand c'est désert. vraiment pas.
JEUX ET FLOOD. Elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence. Alors elle va danser faire semblant d'exister, qui sait ? Si l'on ferme les yeux, on vivra vieux. Puisque on est jeune et con, puisqu'ils sont vieux et fous, puisque les hommes crèvent sous les ponts, et ce monde s'en fout. Puisque on n'est que des pions contents d'être à genoux. Puisque je sais qu'un jour nous nous aimerons comme des fous. Comme des fous, comme des fous...
CORBEILLE. Je marche dans des villes où des âmes sans nom me fredonnent le tien. Des concerts en sourdine où je chante ton nom pour oublier le mien. Pour oublier un peu que toi, tu n'es pas là quand l'hiver se fait rude. Que je n'ai plus que moi avec qui partager ma propre solitude. Je marche sous des deux qui me rappellent un peu la couleur de ta flamme. Quand le rouge et le bleu donnent aux amoureux des beautés océanes. Moi, je fuyais l'amour parce que j'avais trop peur, oui trop peur d'en mourir. Mais à trop fuir l'amour, c'est l'amour qui nous meurt, avant
que de nous fuir.
QUI EST EN LIGNE ? ≈ ≈ ≈ ≈ ≈ ≈ ≈ ≈ ≈ ≈ ☸ ☸ ☸Forum optimisé et crée pour et sur Chrome. -----Nous avons 14 membres enregistrés. Nos membres ont posté un total de 248 messages. L'utilisateur enregistré le plus récent est Ingvar Lund. -----Il y a en tout 2 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 2 Invités . Utilisateurs enregistrés : Aucun | | |
| |
|